Sur la rivière Ayeyarwadi…

Notre périple continue sur la rivière Ayeyarwadi, principal axe de communication du pays. Déjà au bord de cette énorme cours d’eau depuis notre séjour à Old Bagan, nous décidons, en tout état de cause, que pour rejoindre Mandaley, le bateau serait notre option ; soit 11 heures de croisière contre 30 minutes de vol….une fois de plus, cela nous amuse ! Départ 6 heures du matin, nous embarquons sur un ferry rapide….et contre toute attente, une dizaine de personnes à bord, dont la moitié des touristes. Grosse déception, nous qui imaginions voyager avec les locaux et discuter avec eux ! Néanmoins, nous avons rencontré une famille de français très sympathique (avec 2 jeunes enfants) qui voyage pendant un mois en Thaïlande et la Birmanie. Une croisière, assez décevante d’un point de vue paysage également, sauf la dernière heure où nous longeons les collines Sagaing, recouvertes de stupas dorées et blanches, haut site religieux ! La rivière est très large, et contrairement à nos attentes, avec peu de trafic. Dès 10 heures, le soleil tape très fort et on rentre tous à l’intérieur chercher la fraicheur de la clim…vers 17 heures, nous arrivons sur les rives de Mandaley, une des villes principales du pays, avec plus d’un million d’habitants.

Le soir, illuminés par un magnifique soleil couchant, on sirote un de ces bière locales ou jus tout en réalisant la chance de pouvoir venir ce pays fascinant et encore si « authentique » ! Et malgré tous les dires, on y voyage très facilement, certes pas forcement à petit budget, mais on peut se débrouiller tout seul sans problème !

En se promenant dans les rues et les quartiers résidentiels de Mandaley, on a vraiment l’impression que le tourisme existe à peine, la curiosité des gens à notre passage, avec de grands sourires…nous étions réciproquement des découvertes !

Depuis les spectacles de marionnettes vus à Bagan, nous étions à la recherche de marionnettes que nous pourrions ramener chez nous…parmi les 10 personnages traditionnels, il y a les danseurs, prince et princesse, singe, ogre, mais c’est le cheval qui nous fascine le plus….et aussi le plus simple à manier, car seul une poignée regroupe tous les fils…alors que les autres doivent être maniées avec beaucoup d’agilité. A un théâtre, nous avons pu trouver notre bonheur, un retraité de la scène à qui il manquait des oreilles et la souplesse d’un membre. En 30 minutes, l’équidé est « rétabli » pour aller décorer la chambre d’un Arthuro trop content !!! Belle retraite !

Arthur continue à remplir son carnet de voyage par les dessins, les siens, mais aussi ceux des autres, en voyant son carnet, on a l’impression qu’il passe tout son temps dans les moyens de transport, car il n’y a que ça : moto, taxi, bateau, tracteur, tuk-tuk, avion….bon c’est en parti vrai….mais aussi il se souvient de chaque auteur, et le raconte à qui veut bien l’entendre…au restaurant, il va volontiers voir d’autres tables (de coréens ou d’américains) pour aller leur raconter et leur demander de contribuer à son « around the world book »….c’est très amusant à voir !

Groses bises!

La suite des aventures:

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